Justement, en essayant d'être objectif, j'ai l'impression que des positions de gauche radicale que tu décris ont une audience et un écho bien moindres dans les medias que celles de Kessler ou Parisot.
Et au niveau de la violence (toujours en essayant d'être un minimum objectif
), sans préjuger à moyen ou long terme de leur impact, d'un côté on a des mesures qui ont un effet immédiat et dévastateur sur la vie quotidienne de tout le monde, tandis que de l'autre, même si ce sont peut-être des mesures aberrantes, elles n'ont pas d'effet direct sur des personnes physiques, mais sur des personnes morales, ce que je trouve tout de même bien différent.
Après, c'est juste mon ressenti, mais pour moi ça sonne vraiment comme une déclaration de guerre sociale, des propos pareils. Je range dans le même sac Sarkozy quand il parle de Villiers-le-Bel et dit des trucs du style "comprendre, c'est excuser", ou que "ça n'a rien à voir avec une crise sociale". Bon, alors, pourquoi ça se passe toujours dans les quartiers pourris, et pas à Neuilly, les émeutes ?
Réponse A : parce que les habitants des quartiers pourris sont majoritairement des pauvres qui sont par nature plus des voyous que les riches ("classes laborieuses, classes dangereuses", bienvenue dans le 19e siècle) ;
Réponse B : parce que les habitants des quartiers pourris sont majoritairement des basanés qui sont par nature plus des voyous que les non-basanés (Jean-Marie, si tu nous entends...) ;
Réponse C : parce que les habitants des quartiers pourris sont majoritairement des pauvres basanés qui essayent de survivre et qui ne voient leur situation s'améliorer et leur bouc-émissairisation progresser.
Y'en a p'tet d'autres, je manque d'imagination. D, E, F ? A vous les studios.