L'age de la vieillesse, l'age de la sagesse

Quand on approche la fin de l'état de vingtenaire.
Plus de compte bancaire 12-25.
Plus de carte SNCF 12-25.
Plus de bourses universitaires, à cet age avancé, on ne doit plus être encore étudiant.
D'ailleurs c'est pour cela qu'on est éligible au RMI.
Dans la plupart des sondages, on est poussé vers le haut (ou vieux, selon le point de vue) : 25-35.
Bien que mathématiquement, 27 soit plus proche de 25 que de 30, psychologiquement ce n'est pas le cas.

Et vous, comment vivez-vous chaque année qui passe ? Quels sont les paliers qui vont ont marqué ?

Les 25 ans ont clairement été un cap dans ma vie. Débarquement à Paris, fin des études, premières vraies galères, l'impression de ne rentrer dans aucune des cases. Il y a un espèce de no mans land entre 25 et 30 ans assez navrant.

Les 20 ans ne m'ont moins pas marqué plus que ça...

C'est bien simple, plus je vieillis, plus je me kiffe
J'ai l'impression de continuer à progresser, de me bonifier :
- sur le plan physique déjà. Quand je revois des vieilles photos, même relativement récentes, vers 2002, je me fais peur. Une vraie tête d'ado de 15 ans avec 7 ans de retard ! J'ai balancé 3 sacs poubelles de fringues qui traînaient chez moi : moches, mal coupées, dix fois trop grandes, qui dormaient dans un placard depuis 3 ans ;
- sur le plan humain et relationnel. Là aussi, l'ado attardé et timide a mué, et il me semble avoir appris à mieux me connaître, à connaître les autres, à savoir ce que je veux, à savoir qui je veux. Enfin, surtout à passer de mes désirs à la réalité
- sur le plan professionnel. J'ai l'impression que tout se goupille parfaitement, que mes expériences s'enchaînent pile-poil pour me mener sur un chemin qui a l'air bien sympa et qui colle avec mes goûts et mon éthique. Mais je vous dirais ça bien, vu que je viens de filer ma dém', wouhouhouhou

Du coup, en comparaison la carte 12-25 ne fait pas le poids Mais en même temps, si j'ai plus l'impression d'être un ado attardé, je n'ai ni le sentiment ni l'envie d'être sur des rails bien tracés et rectilignes.
Pour moi, le passage lycée/prépa/école a été complètement transparent, sans changement profond (et le fonctionnement et la mentalité des écoles d'ingé n'aident pas à ce changement, bien au contraire). Il y a bien eu quelques modifications, mais la vraie rupture, c'est Sarkozy une fille qui m'a bien botté le cul (mais j'aimais ça) et qui pourtant avait 4 ans de moins que moi. Vers 22/23 ans.

Bon, c'est un peu décousu, mais l'essentiel y est.

Ca m'énerve un peu les geignards qui trouvent que le temps passe vite, ou que sais-je. C'est qu'ils n'en profitent pas assez ! Je ne ressens pas du tout le passage du temps comme une fatalité, plutôt comme un élargissement des possibilités qui s'offrent à moi. Ou mieux. Des possibilités que je me crée !

En fait, 25 marque aussi un tournant pour moi pour le côté fin des études mais surtout, je ne considère plus les années comme avant. En fait, tant que j'étais écolière puis étudiante, je retenais plus les années en fonction de la classe où j'étais ou le diplôme que je préparais. Par exemple mes 20 ans furent-ils marquants? 19 ans, c'est la 2e année de DEUG et début licence et à partir de là, je replace mes souvenirs. Pour moi, les paliers correspondaient donc plus à des diplômes. Et maintenant que je bosse? C'est plus diffus. Ca peut être une période "nouveau job" ou "nouveau mec", les référents ne sont plus les mêmes. Même si septembre reste pour moi un mois de commencement alors que je ne suis pas née ce mois là.

Sinon, pour les 27, c'est plus près de 25 que de 30 pour moi, même quand on dépasse le 27 et demi !

PinkLady a écrit:

En fait, tant que j'étais écolière puis étudiante, je retenais plus les années en fonction de la classe où j'étais ou le diplôme que je préparais.

C vrai qu'on marche comme ça. Ce soir, discussion avec Summer et Kinder "heu, on était en quelle classe à 14 ans?" "4e, 3e". "AH bah si, je pensais déjà au sexe!".

Bah bizarement, moi ce sont les jeunes qui me font sentir vieux...

Je me retrouve souvent dans les anciens en boite, en concert, en état d'ébriété, célibataire, etc...

Sinon les nouvelles modes, la tecktonick, les slim, l'emo rock... J'ai jamais été très mode mais quand même.

Ils dépassent réellement les limites ou je commence à devenir vieux jeu?
On avait l'air aussi con avec nos bon vieux baggy?

Un autre truc louche, les gosses me font sourire. Je suis donc obligé de les faire pleurer pour me rappeler à quel point ils reste pénibles

Quand je lis ton post, Giz, je me rends compte que plus bosser avec des ados est parfois une bonne chose car je connais la tecktonik,, l'emo et tout ça. Sinon, en ce moment, j'ai la sensation d'être vieille fille aussi, zaime pas!!

Ne me parlez pas de l'âge, j'ai l'impression de devenir une vieille conne. En cours, je me suis surprise à dire "chut" aux deux dindes derrière moi qui gloussaient.

Les dindes qui gloussent, c'est insupportable à n'importe quel âge...

parlez leur de Thanksgiving la prochaine fois, aux dindes

Deux solutions pour les faire taire : les fourrer, leur mettre des marrons.

Je te laisse les fourrer, Gwouigwoui, je n'ai pas le matériel adéquat!

Nina > la rapporteuuuse !

J'ai pas cafté lequel a dit ça!!

oups

25 ans: année du diplôme, entrée dans la vie active. Même s' il était temps de passer à autre chose (les bouquins à étudier et les soirées étudiantes c'est bien un moment mais bon...), le cap a été un peu difficile. L'insouciance a été remplacée par les responsabilités et je trouve que dès qu'on bosse, on rencontre moins de gens, on se mémérise un peu, on se pose.

Mon problème c'est que même si je sais que je suis adulte dans les chiffres, je me sens encore un peu une ado attardée dans les faits et que je trouve pas ça facile de gérer entièrement ma vie (même si le fait de gagner de sous et de ne plus dépendre de papa-maman c'est vraiment bien). Et puis c'est vrai qu'entre 25 et 30 ans, on sait pas trop où on va en général niveau boulot, ce sont les premières expériences, les premières déceptions aussi, les galères etc

Bah, je pense que chaque âge a ses avantages et ses mauvais côtés en fait, c'est juste que j'aime pas trop nager entre deux eaux...

boulou a écrit:

dès qu'on bosse, on rencontre moins de gens, on se mémérise un peu, on se pose.

Ca se combat ça, faut lutter contre l'entropie et le grand capital, camarade !
Ca demande plus d'effort, mais le jeu en vaut la chandelle, je trouve

Ou alors, tu fais comme moi, tu changes de taf tous les 6 mois, t'en rencontres du monde!!

Perso c'est pas une question d'âge pour moi tout ca. J'aurais pu avoir ce genre de questionnement à 25 ans, à 20 ans, ou à 30 ans. Non c'est surtout une question d'expérience je pense. Pour ma part le grand déclic est arrivé quand j'ai débarqué à Paris. Meilleure situation professionnelle, plus stable, me suis mis à rencontrer plus de gens qu'avant. j'ai changé du tout au tout pour le meilleur ( j'espère pas trop pour le pire ... ).

Enfin les fameux paliers de la vie, ceux qui nous marquent et nous poussent à nous intéroger, ils sont surtout liés à nos expérience. Le hasard veut que la 25ème année soit celle ou ce genre d'évènements paliers arrivent. Enfin je trouve.

25 ans, ma vue qui baisse à vitesse grand V, une mémérisation plus que certaine et là je suis pliée en deux parce que j'ai un truc coincé dans le dos et que je peux difficilement bouger. Je commence à les regretter mes 20 ans, j'vous l'dis!

Fait attention, c'est bientôt la retraite ma pauv lucette !